Je m’appelle Carolyn.
Je suis une prostituée.
Je cours dans les rues sombres.
L’Éventreur est à ma poursuite.
J’espère pouvoir me réfugier dans une maison close ou un hôtel avant qu’il me rattrape.
Ou encore me cacher quelque part.
Je ne veux pas mourir.
Pas ici, pas maintenant.
Après tout, c’est ma dernière nuit en tant que travailleuse du sexe, car je me suis trouvé un mari.
Je me plaque contre le mur à l’entrée d’une petite allée et je prie.
Je prie que le tueur en série m’évite et qu’il va voir ailleurs.
L’Éventreur arrive près de l’allée.
Il regarde partout, il me cherche.
Je retiens ma respiration.
Puis je pousse un gémissement alors qu’il se jette sur moi.
Le tueur m’avait trouvée!
Je pensais qu’il allait me poignarder à mort.
Au lieu de cela, son couteau déchire ma robe.
Bien sûr, toutes ses victimes ont été trouvées nues.
Nues et avec les organes arrachés.
Même l’utérus.
L’Éventreur hait vraiment les filles de nuit.
Je pousse un sanglot.
Je ne veux pas mourir!
Contre toute attente, le tueur ne me blesse pas.
Il respire fortement, ses mains tremblent.
Son regard. Je connais ce regard.
Je l’ai vu dans plusieurs de mes clients.
Le désir du sexe.
Le reste de son visage exprime le dégoût, mais l’Éventreur veut du sexe.
Il me veut.
C’est ma chance.
Je vais peut-être m’en sortir!
« Allez-y, faites-vous plaisir. » Tenté-je de dire d’une manière séduisante, bien que je sois terrorisé. « Pour vous, ce sera gratuit. »
L’Éventreur ne se le fait pas dire deux fois.
Il lâche son couteau et ses mains, ses lèvres vont partout sur moi.
Ma bouche, mes bras, mes mains, mes seins et mes mamelons, mes poils d’aisselles, ma chevelure vaginale, ma chatte, mes jambes, mes pieds.
Je gémis alors qu’il lèche ma chatte fortement, avant d’entrer deux doigts à l’intérieur.
Il me viole, mais j’aime ça.
Alors qu’il pelote mon point G, sa bouche tète mon mamelon gauche.
Je jouis rapidement et la respiration du tueur devient plus saccadée.
Pourquoi j'aime ça?
L’Éventreur retire sa bouche de mon mamelon et il glisse sa bite entre mes seins pour la préparer.
Je gémis de plus en plus fort.
Je devrais me sentir sale, dégoûtée, mais j’aime ça.
Le tueur entre fortement sa queue en moi et je hurle de plaisir. Il crie avec moi.
Je n’ai plus peur.
Quand il éjacule en moi, nous orgasmons ensemble.
Ma peur a fait place à l’ecstasy.
L’Éventreur retire sa bite de ma chatte et il me regarde.
Il ne dit rien.
Je n’aime pas ça.
« Ah~… Alors… Ah~, cela vous a plu? »
Il prend son couteau.
Oh non.
« S’il vous plait, laissez-moi partir. Je vous ai donné ce que vous voulez, alors… »
Il lève son couteau vers le ciel.
Non, il va me poignarder!
Je hurle, tout en fermant les yeux.
Puis rien.
Le silence.
Je respire toujours.
Je suis vivante.
J’ouvre les yeux.
L’Éventreur est parti.
Même si je suis nue, je me dépêche de me réfugier dans une maison close.
Là-bas, je peux me trouver une autre robe et me rhabiller.
La nuit est loin d’être terminée.
J’ai encore besoin d’argent pour pouvoir me payer une nuit dans l’un des nombreux hôtels de Londres.
Je dois toujours me dénicher des clients dans les différentes maisons closes de la ville.
Je soupire longuement et je ressors dans la rue.
La nuit va être longue.